La Gestalt thérapie est une thérapie humaniste née dans les années 1950 aux Etats-Unis. Son origine prend racine dans la psychanalyse mais sa filiation la plus directe vient de la gestalt psychologie qui lui a donné son nom de baptême et son ancrage phénoménologique. Son histoire est liée à 3 personnes: Frederick Perls surnommé Fritz, psychiatre et psychanalyste allemand, Laura Perls, sa femme, docteur en Gestalt-psychologie et Paul Goodman intellectuel new yorkais.
Jon Kabat-Zinn, professeur émérite à l’université du Massachusetts et codirecteur du Mind and Life Institute qui travaille à rapprocher bouddhisme et neurosciences est le créateur, à la fin des années 1970, de la MBSR (Mindfulness-Based Stress Réduction, réduction du stress basée sur la pleine conscience). Il s’agit d’une technique de réduction du stress, de l’anxiété, de la perception subjective de la douleur mais pas d’une psychothérapie en tant que telle.
Rendez vous sur le site de l’ADM : l’association francophone sur la pleine conscience
www.association-mindfulness.org
L’approche systèmique est le fruit de la rencontre, du croisement de connaissances, du travail en commun, de différents scientifiques sur le fonctionnement relationnel des êtres vivants.
La systémie n’a donc pas hérité d’un père fondateur, néanmoins, un des premiers noms qui semble émerger est Grégory Bateson, anthropologue, ethnologue. Ses recherches l’amenèrent aux Galapagos, en Nouvelle-Guinée où il observa différentes tribus. Il fut rapidement rejoint par d'autres et l’interdisciplinarité s’installa avec les mathématiques, la physique, la biologie, la philosophie.. De la théorie des systèmes étudiés, va découler la théorie de la communication et les principes de base de la systémie.
Avec le recul, il semble évident que ces scientifiques «pratiquaient» déjà la systémie au cours de leurs recherches, formant un groupe de personnes distinctes : ils échangeaient, partageaient, confrontaient leurs idées et leurs découvertes, ils étaient dans l’interaction et la co-construction.
Dans cette approche, le thérapeute ne considère pas son patient comme un individu isolé, mais comme un membre faisant partie d’un contexte dans lequel il évolue, d’un système, d’un tout. Chaque membre est en constante inter-relation avec les autres membres. Parfois, ces interactions, ces interrelations peuvent devenir pathologiques, et c’est en intervenant sur l'ensemble du système, qu’il est possible de venir en aide à chacun. L’individu n’est donc plus le résultat d’une histoire individuelle.
L'engagement du système dans son ensemble (famille, couple, équipe...), amène à des modifications au niveau intrapsychique (individuel) et interpersonnel (des individus entre eux). Cela augmente les chances d’obtenir des changements durables.
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